Tout savoir sur les assurances vies !

Comment fonctionne une assurance vie ? Comment en ouvrir une ? Qui peut y prétendre ? Vous saurez tout sur les Assurances vies avec KIWI !
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Rappel sur les assurances vies

Considéré comme le placement préféré des Français, l’assurance vie peut paraître complexe. En effet, entre ces différents supports, son imposition ou encore ses modes de gestions, elle n’est pas forcément bien comprise de tous. Il y a beaucoup de règles à retenir. Mais l’assurance vie présente de nombreux avantages : fiscalité allégée, transmission de capital sécurisée, etc. Alors, qu’est-ce qu’une assurance vie ? Devenez un expert dans ce placement en le découvrant dans cet article.

L’assurance vie, c’est quoi ?

Présentation globale

L’assurance-vie est un placement financier qui permet d’épargner son argent. Il permet également de percevoir des intérêts sur son contrat en fonction du capital placé. Tant que vous êtes en vie, vous êtes titulaire des fonds de votre contrat d’assurance vie. Vous pouvez disposer de votre capital comme vous le souhaitez. Cela peut s’effectuer avec des retraits ou des versements. Si vous décédez, votre contrat est dénoué et il est transmis à un ou plusieurs bénéficiaires de votre choix, que vous avez préalablement désigné dans votre contrat.

 

L’assurance vie a de nombreux avantages comme pouvoir profiter d’une fiscalité profitable. De plus, lors de la transmission du patrimoine, les bénéficiaires peuvent également jouir d’une imposition favorable.

 

Enfin, ce produit d’épargne est un placement sur le long terme. Il offre la possibilité d’investir sur différents supports qui développeront votre capital. L’assurance vie a plusieurs contrats différents selon vos besoins et vos projets.

À quoi sert l’assurance vie ?

Lorsque vous souscrivez à un contrat d’assurance vie vous pouvez répondre à plusieurs objectifs patrimoniaux. C’est, en effet, un produit qui vous permet de vous constituer un capital et de l’augmenter au fil des années :

  • Se construire un capital financier : en minimum 4 ans, vous pouvez placer votre argent et réussir à le majorer. Suivant le support choisi, vous pourrez valoriser votre capital sous forme d’intérêts. Vous pouvez décider de récupérer cet argent quand vous le voulez.
  • Recevoir des revenus complémentaires à la retraite : vous pouvez récupérer votre capital afin d’anticiper votre départ à la retraite. Vous pouvez alors placer votre capital sous forme de rente viagère. Dans ce cas-là, votre assureur s’engage à vous verser une rente jusqu’à la fin de votre vie. Il est également possible de réaliser des rachats partiels d’assurance vie de manière programmés.
  • Anticiper et préparer sa succession : grâce à la clause des bénéficiaires dans votre contrat, vous pouvez alors les désigner le(s) nom(s) de(s) personne(s) à qui vous voulez transmettre votre patrimoine. Les bénéficiaires percevront les sommes que vous aurez versées, en cas de décès, avec un coût fiscal réduit.

Souscrire à un contrat d’assurance vie

Les versements dans le contrat

Pour placer votre argent sur un contrat d’assurance vie, vous avez 3 possibilités :

  • Le versement initial : vous l’effectuez lors de la souscription au contrat. Cela peut se faire par chèque, virement ou prélèvement automatique ;
  • Les versements complémentaires libres : vous investissez le capital de votre choix à tout moment dans votre contrat d’assurance vie ;
  • Les versements complémentaires programmés : vous pouvez anticiper vos versements, en déterminant le montant et la fréquence que vous désirez. Cela peut être de manière mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle. Vos versements sont alors automatiquement prélevés par l’assureur sur votre compte. Il est possible d’arrêter à tout moment ou de modifier la fréquence et le montant sans incidence fiscale pour le contrat.

Les frais engendrés

Un des inconvénients majeurs de l’assurance vie, vous devez payer des frais :

  • Les frais d’entrée ou de versement : ce sont des frais que vous réglez à l’ouverture de votre contrat et à chaque versement. Ils peuvent varier de 0 % à 5 % selon les contrats.
  • Les frais de gestion : ils représentent la rémunération de l’assureur. Comptez en moyenne entre 0,5 % et 1,5 % pour les contrats en unités de compte.
  • Les frais d’arbitrage : ces frais sont dus sur le montant des sommes transférées d’un fonds à l’autre. Cela peut atteindre 1 % des sommes arbitrées.

Les différents supports d’investissement

Les fonds euro

Il existe deux supports d’investissement dans un contrat d’assurance vie :

Les fonds en euros qui offrent une garantie en capital et les unités de compte (UC). Le fonds Euro est un support sécurisé. Cela signifie qu’il y a une garantie en capital offert par l’assureur. Vous ne pouvez pas perdre votre argent sur ce type de fonds. Tous les ans, des intérêts sont versés sur le contrat au 31 décembre. Ces intérêts sont alors réellement acquis. Vous payez également des taxes dessus.

Les unités de comptes

Une unité de compte (UC) est un support d’investissement qui ne permet pas une garantie en capital.

L’assuré peut investir dans différentes parts d’actifs à travers les unités de compte telles que les actions, les obligations et l’immobilier. Une UC peut avoir un rendement négatif, car elle évolue avec les marchés financiers. Cela peut causer alors une moins-value, c’est-à-dire une perte d’une partie du capital investi.

Les actions et obligations sont réunies au sein des Organismes de Placements Collectifs en Valeurs Mobilières (OPCVM). Ces organismes existent sous plusieurs formes telles que les monétaires, les obligataires, les actions, les fonds alternatifs, les fonds à formule et diversifiés. Vous pouvez alors retrouver :

  • Les SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) ;
  • Les FCP (Fonds Communs de Placement).

Les trackers, des OPCVM indiciels cotés, ont une performance similaire à un indice financier (le CAC 40 par exemple).

Vous retrouverez aussi des actifs immobiliers tels que les :

  • SCI (Société Civile Immobilière) ;
  • SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) ;
  • OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier).

Les unités de comptes sont appréciées, car leur taux de rendement est plus élevé que sur le fonds en euros.

Gérer son contrat d’assurance vie

Les différents modes de gestion

Pour s’occuper de votre contrat d’assurance vie, vous avez la possibilité de choisir différentes modes de gestion, voici les plus connus :

  • La gestion libre : c’est vous qui gérez votre épargne et qui le disposez sur les supports de votre choix. Vous êtes libre de placer là où vous souhaitez, mais vous devez connaître un minimum. En effet, vous prenez le risque vous-même sur les investissements en UC. Vos frais de gestion, en revanche, seront faibles.
  • La gestion pilotée : c’est un professionnel qui s’occupe de votre contrat. Il existe, en effet, des sociétés de gestion qui peuvent investir votre argent sur les différents supports. Leur objectif est de faire augmenter votre capital. Cela est intéressant s’il y a des chutes dans les parts actifs.

Le rachat d’assurance vie

Vous pouvez retirer à tout moment une partie ou en totalité votre épargne sur votre contrat d’assurance vie. Cela s’appelle le rachat d’assurance vie, et peut se produire sous différentes formes :

  • Le rachat partiel : vous pouvez demander un retrait d’argent à votre assureur, qui a deux mois pour vous verser les fonds.
  • Les rachats partiels programmés : comme pour les versements, vous avez la possibilité de demander des retraits programmés. Cela se fera, généralement, avec un montant minimum sur votre contrat.
  • Le rachat total : ou comment clôturer son contrat d’assurance vie. En effet, lorsque vous faites une demande pour le retrait de la totalité de votre épargne, vous mettez fin à votre contrat.

Peu importe le rachat que vous choisirez, vous serez imposés sur les sommes perçues.

Vous pouvez également demander une avance, c’est un prêt que votre assureur vous accorde, avec des intérêts. Il est préférable de réclamer une avance au lieu de réaliser un rachat, lorsque vous avez un besoin urgent d’argent. Effectivement, avec l’avance, vous n’êtes pas imposable sur la somme prêtée.

La fiscalité de l’assurance vie

La loi de Finance de 2018, a transformé les règles de la fiscalité de l’assurance vie. Celle-ci est différente selon la date des versements lorsqu’ils sont réalisés avant septembre 2017 ou après. Un abattement est valable pour les contrats de plus de 8 ans de 4 600 € pour un célibataire et de 9 200 € pour un couple.

La fiscalité des versements réalisés avant le 27 septembre 2017

Vous avez le choix entre inclure les intérêts sur votre Impôt sur le Revenu (IR), ou d’être taxé progressivement chaque année avec le Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL). Peu importe votre choix, un prélèvement social est retenu de 17,20 % :
Impôt sur le revenu PFL
Contrat de moins de 4 ans IR + 17,20 % 35 % + 17,20 %
Contrat entre 4 et 8 ans IR + 17,20 % 15 % + 17,20 %
Contrat de plus de 8 ans IR + 17,20 % après abattement 7,5 % + 17,20 % après abattement

La fiscalité des versements réalisés après le 27 septembre 2017

Cette fiscalité découle de la loi Flat Tax. Votre choix peut se porter sur l’impôt sur le revenu, ou sur le prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) qui est égale à 30 % (12,8 % de Flat Tax + 17,20 % de prélèvement sociaux). Cette fois-ci, cela est différencié par les parts de versements :

Part des versements inférieure à 150 000 € Part des versements supérieure à 150 000 €
Contrat de moins de 4 ans IR ou PFU IR ou PFU
Contrat entre 4 et 8 ans IR ou PFU IR ou PFU
Contrat de plus de 8 ans Abattement puis IR ou PFU de 7,5 % + 17,20 % Abattement puis IR ou PFU

En cas de décès, votre assurance vie est hors succession, elle possède ses propres règles fiscales. Cela dépend de l’âge du souscripteur lors du versement des primes : s’il avait moins de 70 ans :

  • De 0 à 152 500 € : 0 % ;
  • De 152 501 à 700 000 € : 20 % ;
  • Au-delà de 700 001 € : 31,25 %.

Si le souscripteur avait plus de 70 ans lors des versements de primes, il y a un seul abattement de 30 500 € qui est applicable pour l’ensemble des bénéficiaires. Cependant, pour les contrats ouverts avant le 20/11/1991 et si les primes ont été versées avant le 13 octobre 1998, l’exonération d’impôts est totale.

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