L’assurance-vie permet de réaliser de nombreux projets patrimoniaux. Ce produit d’épargne propose également une fiscalité avantageuse, en particulier après 8 ans de souscription. Votre capital peut être investi en euros ou en unités de compte. Suivant votre objectif, vous augmenterez alors votre épargne au fil des années. Investir dans ce placement est bénéfique avec la souplesse et la liberté que cela vous offre. Mais comment fonctionne réellement une assurance vie ?
Ce contrat était très apprécié, car il est sécurisé. Votre versement est garanti par l’assureur. À la fin de l’année, des intérêts sont ajoutés au capital et sont définitivement acquis. Votre placement est alors sans risque. Mais en revanche, il ne permet pas un rendement très important.
Ce contrat est le plus proposé par les assureurs. Il permet, en effet, la sécurité et le rendement. Votre épargne est placée en fonds en euro, mais aussi dans des unités de compte. Ces derniers évoluent selon le marché financier. C’est pourquoi les risques sont présents. Vous pouvez perdre votre argent. Mais s’il y a des risques, il y a des rendements. Un contrat multisupport rapporte plus qu’un contrat en fonds en euros.
Vous pouvez souscrire à un contrat d’assurance vie avec participation aux bénéfices différés. C’est intéressant en termes de stratégie d’investissement si vous souhaitez effectuer des rachats juste après la souscription.
Les intérêts des fonds euros sont d’habitude versés chaque année sur le contrat de l’assuré. Vous pouvez alors demander un différé sur 8 ans, afin de renoncer à percevoir les plus-values. Elles sont mises de côté, et vous n’avez pas de taxe dessus, même en cas de rachat. Au bout de 8 ans, vos bénéfices sont versés en une seule fois, et votre contrat reprend une fiscalité classique.
Les contrats Euro-croissance permettent de réunir des actifs risqués et une garantie en capital ou en rente à l’échéance du contrat. Il doit être de minimum 8 ans. L’euro-croissance cible le financement du développement des PME et propose un rendement plus intéressant que les fonds en euros. La loi Pacte a modernisé le contrat Euro-croissance en élaborant un nouveau format. Le capital ou la rente garantis ne sont manifestés qu’en parts de provision de diversification avant l’échéance prévue, et, au bout de 8 ans, une garantie minimale exprimée en euros. Vous pouvez tout à fait transférer votre ancien contrat vers le récent sans incidence fiscale.
C’est un contrat multisupport qui permet une garantie de revenus à vie dont la somme est prévue à l’avance. C’est à nouveau un contrat sécurisé. Si vous deviez épuiser votre capital, une rente viagère garantirait un versement à vie. Cependant, pour respecter ses revenus, vous devez souscrire à des garanties, avec un coût qui évolue entre l’âge et le sexe du souscripteur.
Suivant votre profil d’investisseur, vous pouvez souscrire à un contrat avec des particularités adaptées à vos besoins. Votre versement initial doit être important, et un minimum vous sera demandé. Ils ont néanmoins, quelques avantages : vous pourrez investir dans de meilleurs parts d’actifs, des actions, des obligations, etc.
Pour s’occuper de votre assurance vie, vous pouvez faire appel à un conseiller en gestion en patrimoine. Il pourra grâce à un mandat, investir votre argent suivant votre projet et votre profil d’investisseur. Cette gestion pilotée, est idéale pour augmenter son capital. L’expert organise lui-même votre placement, entre les fonds en euro et les unités de compte. Son objectif étant de vous apporter des bénéfices.
Si vous êtes à l’aise dans les placements, ou que vous investissez 100 % dans les fonds en euros, vous pouvez aussi opter pour la gestion libre. Vous vous occupez vous-même de votre contrat, en plaçant dans les actions qui vous semble rentable.
Vous n’êtes pas obligés de vous séparer de votre contrat. Vous clôturez un contrat d’assurance vie, lorsque vous effectuez un rachat total de celui-ci, ou que vous décédez. Vous pouvez, cependant, décider d’une date butoir, en cas de vie. C’est alors l’assureur qui vous verse un capital ou une rente. Vous pouvez choisir la durée de vie de votre contrat suivant vos objectifs patrimoniaux. Si vous souhaitez vous constituez des revenus complémentaires à la retraite, il faut que vous conserviez votre contrat.
Vos bénéfices seront très avantageux avec un contrat de 8 ans et plus. Enfin, vous n’êtes pas obligés également à verser un montant minimum, à réaliser des versements réguliers, à effectuer des retraits. Vous êtes libre de disposer de votre argent comme vous le voulez.
Les intérêts acquis au fur et à mesure sur votre assurance vie sont soumis à l’impôt sur le revenu qu’en cas de retrait d’argent. Lors d’un rachat, qu’il soit partiel ou total, vous avez le choix entre déclarer les intérêts sur l’impôt sur le revenu et être soumis à son barème, soit appliquer la flat tax, le PFU (prélèvement forfaitaire unique) de 30 % : 17,2 % de prélèvements sociaux, 12,8 % d’impôt sur le revenu.
Pour les primes versées avant le 27/09/2017, c’est le PFL (prélèvement forfaitaire libératoire) qui s’applique :
Avant 4 ans : 35 % + 17,2 %
Entre 4 et 8 ans : 15 % + 17,2 %
Après 8 ans : 7,5 % + 17,2 %
Une sortie de rente viagère est soumise à une fiscalité particulière. La rente est fiscalisée dans sa totalité. Votre âge sera pris en compte lors de sa perception. Puis, vous devez en déclarer une partie sur votre déclaration d’impôts sur le revenu. Elle diminue selon votre âge :
La clause bénéficiaire est très importante dans votre contrat. Vous devez la rédiger correctement et avec précision. Vous désignez les personnes qui reçoivent vos économies à votre mort. Vous pouvez sélectionner plusieurs bénéficiaires. Vous devez les nommer par leur nom et prénom (et par moment avec leur numéro de sécurité social).
Le bénéficiaire doit accepter le contrat de son vivant. Le capital du défunt est alors automatiquement intégré à sa succession et soumis à l’impôt en vigueur. En revanche, si le bénéficiaire n’accepte pas le contrat, les capitaux sont transmis à ses héritiers et sont imposables au titre de la fiscalité applicable à l’assurance-vie.
La fiscalité dépend alors de l’âge du souscripteur au versement des primes.
Le bénéficiaire a le droit à un abattement fiscal de 152 500 € sur le capital qu’il perçoit. Le capital et les intérêts seront fiscalisés, à hauteur de 20 % de 152 501 € à 852 500 €, et de 31,25 % au-delà. Enfin depuis la loi TEPA de 2007, le conjoint survivant ou le partenaire pacsé est totalement exonéré de droits de succession.
Les primes versées par le souscripteur font entièrement partie de la succession, et ne bénéficie pas d’une fiscalité avantageuse, hormis un abattement global de 30 500 €. Les bénéfices seront alors exonérés. Seuls les versements réalisés intègrent à nouveau la succession au décès.