Si vous cherchez un placement fiable et avec une bonne rentabilité, tournez-vous vers l’assurance vie. Elle permet plusieurs choses : une niche fiscale intéressante, un produit d’épargne et un produit de prévoyance. Grâce aux nombreux contrats d’assurances vies, vous pouvez, en effet, vous constituer une belle enveloppe, mais également transmettre votre patrimoine. Si vous souhaitez souscrire à contrat d’assurance vie, voici tout ce que vous devez savoir.
Un contrat d’assurance vie permet de se constituer une épargne ou de transmettre à son décès un capital à des personnes que vous aurez choisies : les bénéficiaires.
Pour constituer cette épargne ou ce capital, vous versez des primes sur votre contrat d’assurance vie. Ces primes sont placées sur des supports financiers en fonction de vos objectifs d’investissement et de vos besoins. En effet, suivant votre profil de risque (prudent, équilibré ou dynamique), vous n’utiliserez pas le contrat d’assurance de la même façon.
Différentes personnes peuvent être présente dans le cadre du contrat d’assurance vie : le souscripteur du contrat ou l’adhérent au contrat qui peut être physique ou morale et qui conclut le contrat avec l’assureur. Suivant le contrat, la personne ne sera pas la même. Avec un contrat « individuel », il est généralement l’assuré. Il a des droits tels qu’effectuer des rachats, transformer la clause bénéficiaire qu’il aura lui-même désigné. Dans un contrat « collectif ou en groupe », le souscripteur peut être une personne morale ou chef d’entreprise. Il dispose des mêmes droits, mais il est considéré comme adhérent et non assuré. Voici les autres acteurs d’un contrat d’assurance vie :
L’assureur fait partie de l’organisme auprès duquel vous souscrivez au contrat. À la fin de celui-ci, il doit verser le capital ou la rente, en cas de rachat ou au décès du souscripteur ou de l’adhérent.
L’organisme peut être une société d’assurance, une mutuelle ou une institution de prévoyance. Il doit être agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) où il peut, en tout cas, exercer son activité en France (pour les organismes d’assurance européens).
Le bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie est la personne nommée par le souscripteur ou l’adhérent afin de récupérer le capital ou la rente. Ils sont désignés grâce à une clause bénéficiaire émis dans le contrat d’assurance vie. C’est une rédaction indispensable pour profiter de la succession sans être fortement imposés.
C’est un contrat qui anticipe le versement du capital établit ou de la rente si l’assuré est toujours en vie à la fin du contrat. Ce type de contrat a pour but de conserver une épargne optimisée pour profiter d’une fiscalité à long terme.
Également appelée assurance-décès, l’assuré créé une épargne dans le but de la transmettre à une tierce personne. Le contrat informe qu’au décès du souscripteur, la somme sera versée à la personne de son choix : le bénéficiaire. Ce type de contrat de prévoyance est utilisé uniquement pour de la succession.
Appelée aussi assurance en cas de vie et de décès, permet à la fin du contrat, le versement du capital garanti soit au souscripteur, s’il est en vie, soit à un bénéficiaire, si le souscripteur est décédé.
Ces contrats d’assurance-vie permettent l’investissement d’un seul fonds ou support. Ce support est soit un fonds en euros soit un fonds investi en unités de compte. Les fonds euros sont placés sur des marchés monétaires et sont sécurisés. Les unités de compte sont des actifs financiers qui évoluent avec le marché : actions, obligations, parts de Sociétés d’investissement à capital variable (Sicav) ou de Fonds communs de placement (FCP), etc.
Vous pouvez alors préférer des multisupports en unités de compte, au travers de l’amendement Fourgous. Vous déplacez votre épargne sans perdre l’ancienneté fiscale acquise sur le contrat monosupport. Vous pouvez effectuer cette démarche en investissant minimum 20 % sur des fonds euros.
Ces contrats d’assurance-vie vous permettent de placer votre argent sur plusieurs supports. Principalement, vous investissez une partie sur un fonds en euros, afin de garantir votre épargne, et en unités de compte pour la développer. Vous placez, ensuite, les sommes que vous souhaitez, suivant votre stratégie patrimoniale et du niveau de risque que vous acceptez.
Il existe d’autres types de contrats d’assurances vies, imaginés par les pouvoirs publics pour améliorer une politique d’investissement à grande échelle. Par exemple, cela a été le cas pour des contrats Euro-croissance ou vie-génération.
Lorsque vous possédez un contrat d’assurance vie, vous pouvez verser de 3 manières différentes :
Lorsque vous contractez une assurance vie, vous devez payer différents frais :
Il existe plusieurs modes de gestion pour veiller sur votre contrat d’assurance vie. Deux modes de gestion sont les plus utilisées :
Vous disposez de votre capital comme vous le souhaitez. Vous pouvez donc à tout moment réaliser un retrait sur votre contrat. Cela s’appelle le rachat d’une assurance vie. Il y a deux manières différentes de récupérer son argent :
Vous pouvez toucher les gains de votre assurance vie quand vous le voulez. Vous serez, cependant, imposable sur les intérêts du capital. Il existe de nombreux cas où vous devez intégrer ces revenus complémentaires à une imposition fiscale :
En cas de décès, votre capital est donc transmis aux bénéficiaires préalablement choisis. L’assurance vie est connue pour son « hors succession ». Cela signifie que vous pouvez sélectionner la personne de votre choix sans lien de parenté. Celle-ci récoltera vos gains en profitant d’un abattement très avantageux. Vous pouvez laisser une enveloppe jusqu’à 152 500 € sans que le bénéficiaire n’ait à régler des frais de succession. Cela dépend de la date des derniers versements, mais également de l’âge de souscripteur au moment de verser ses primes.
Vous pouvez alors laisser, en cas de décès, une épargne assez généreuse grâce à :
C’est pourquoi il est important de remplir la clause bénéficiaire, sinon les héritiers devront payer des droits de succession classique, donc plus onéreux qu’avec la succession d’un contrat d’assurance vie.