Selon la fédération Française, les établissements bancaires portent 61 % du marché de l’assurance vie, ce qui laisse 39 % aux assureurs traditionnels et aux mutuelles. La puissance des banques ne démontre pourtant pas un fort rendement. La plupart proposent des taux de rentabilité inférieure à la moyenne (en dessous de 1,40 %).
Ce placement avec son régime fiscal favorable, vous permet tout de même une bonne productivité. Il est donc nécessaire de vérifier la rentabilité de l’assurance vie, avant d’en choisir une.
Lorsque vous souhaitez investir dans une assurance vie, vous avec le choix de placer votre argent de la manière suivante :
Pour les fonds euros, vous gagnez en intérêts. Vous avez alors un taux minimum garanti (TMG) tous les mois. C’est en 0,50 % par an. L’assureur ajoute annuellement le TMG pour la participation aux bénéfices. Ce financement vient des bénéfices de la productivité des actifs placés. Toutefois, les rendements des fonds euros sont soumis, tous les ans, aux prélèvements sociaux (17,2 %).
Pour les unités de comptes (UC), vous dégagez des gains ou de la plus-value. Les frais et la fiscalité de l’assurance sont importants dans le calcul de la rentabilité. Les unités de compte permettent de varier les placements afin de réaliser des stratégies d’investissement.
Vous devez définir le temps que vous souhaitez investir dans votre assurance vie afin de calculer sa rentabilité. Cela peut être jusqu’à la retraite, pour vous constituer un apport pour un projet personnel, pour épargner un petit capital. Puis déduisez les frais éventuels.
Pensez à déduire l’impôt sur le revenu avec les plus-values en prévision. Vous les obtenez au fur et à mesure des années. Vous pouvez imaginer la date de transfert de votre capital et calculer sa productivité.
Pour savoir si votre assurance vie est rentable, vous devez calculer les différents frais que votre assurance vie dégage. Il s’agit des frais d’entrée ou de versement, compris entre 0 et 5 %. Cela peut être des frais de gestion qui varient entre 0,50 et 1 %. Enfin, cela peut être des frais d’arbitrage, compris entre 0 et 1 %. Ces trois frais différents sont variables selon le contrat d’assurance vie choisi. Vous devez donc vous renseigner des taux effectués par l’assureur.
Il y a 3 frais à prendre en compte :
Exemple : si vous êtes contraints à des frais d’entrée à 0,50 %, sur 10 000 € déposés, alors 50 € seront prélevés. Si à la fin de l’année, vous avez une plus-value de 400 €, vous aurez finalement récupéré 350 €.
Exemple : à la fin de l’année, le capital total sur l’assurance est de 10 400 € pour des frais de gestion de 0,60 %. L’assureur prélèvera donc la somme de 62,40 € et vous garderez donc 10 337,60 € sur votre placement.
Exemple : une assurance-vie multisupport contient 5 000 € en support euros et 6 000 € en unités de compte. Vous souhaitez déplacer 3 000 € de ses unités de compte vers son support en euro, l’assureur vous prélève alors 0,50 % de frais d’arbitrage, soit 15 €. Vous vous verserez ainsi que 2 985 € sur votre support euro.
La rentabilité de l’assurance vie en 2020 n’est pour l’instant pas viable. En effet, l’évolution des marchés financiers est nécessaire pour savoir quand et où investir. D’ailleurs, la moyenne du taux de rendement en 2019 était de 1,40 %. Parmi les meilleures assurances vies qui ont un maximum de rentabilité, vous pouvez retrouver des associations d’épargnants. Ces structures défendent activement les intérêts des épargnants face aux grands assureurs. Elles négocient alors le fond des contrats afin de proposer la meilleure rentabilité.
Quoi qu’il en soit, vous retrouvez en dessous les assurances vies qui ont les meilleures rentabilités ces dernières années :
Fortuneo vie : avec le contrat Suravenir opportunité, votre taux de rendement net est de 2,40 % ;
Garance Épargne : avec son contrat au même nom, vous obtiendrez un taux de 3 %.
Monceau Assurances : avec un taux de 2,20 %, l’assurance vie permet une bonne rentabilité avec son contrat Dynavie.
La rentabilité d’une assurance vie n’est pas le seul critère, mais cela reste un élément important pour votre choix. En plus d’un taux de rendement élevé, vous devez surveiller les différents frais effectués dans le contrat, le nombre d’unités de compte afin de diversifier votre épargne et le mode de gestion. Il est d’ailleurs préférable de sélectionner un contrat d’assurance vie qui à plusieurs modes de gestion, comme la liberté ou « profilée ».
Afin de souscrire à une assurance vie qui vous convient, vous pouvez vous rapprocher d’un courtier d’assurance, ou établir votre profil d’investisseur. Prenez en compte que le placement de tout ou une partie de votre capital en UC, notamment, peut être risqué. Vous devez donc être vigilant sur le contrat choisi lors de votre investissement.
Les taux de rendement sont disponibles sur le marché financier d’une année à une autre. En effet, tous les établissements qui proposent des contrats d’assurance vie informent en général leurs résultats N-1 au début de l’année N. C’est un constat depuis 30 ans : le rendement moyen des fonds en euros chute chaque année. Pour bien débuter l’année 2020, vous pouvez calculer la rentabilité d’un fonds euros sur 3, 5 et 8 ans. Ce calcul amène à un taux moyen, certains assureurs mettent à disposition des taux plus faibles, et d’autre bien plus élevés. Certaines banques en ligne ou les associations d’épargnants sont les grands gagnants.
Voici le rendement moyen du fonds euro de l’assurance vie sur les 8 dernières années :
Pensez à considérer les frais de gestion et les prélèvements sociaux qui viennent diminuer la rentabilité brute.
Après deux ans de stabilité, l’année 2019 a vu baisser le taux de rentabilité de l’assurance vie. En 2020, vous pouvez toutefois aller chercher la performance et éviter les risques. Les fonds euros vous garantissent le capital investi, mais cela rapporte peu. Pensez à investir dans la « pierre papier » : SCI, SCPI ou encore OPCI. L’investissement en bourse comme le CAC40 en ce début d’année, est moins avantageux toutefois. Entre la crise pétrolière et l’épidémie du coronavirus, les taux sont au plus bas. Certaines actions restent quand même intéressantes. Sinon, optez pour une répartition de votre capital en « quatre quart » :