
Réaliser des travaux dans votre bien immobilier peut vous permettre de réduire vos impôts. La défiscalisation des travaux dans une résidence principale concerne les dispositifs mis en place par l’État pour baisser votre impôt sur le revenu. Alors quels sont les travaux déductibles des impôts ? Comment défiscaliser ses travaux ?
Vous pouvez défiscaliser vos travaux grâce à des dispositifs. Il est intéressant de réaliser des travaux pour entretenir votre logement. En effet, lorsque vous investissez dans un bien immobilier locatif, vous pouvez penser à la revente. Il faut donc que votre bien soit de bonne qualité et aux dernières normes énergétiques. Vous pouvez également vouloir rénover votre appartement pour agrandir ou améliorer le volume ou les surfaces habitables. Cela donnera de la valeur à votre bien, et vous permettra de le louer ou de le vendre plus rapidement. Il y a de nombreuses raisons qui vous poussent à réhabiliter votre bien. Vous pouvez également investir dans un dispositif de défiscalisation immobilière ancien : des travaux seront donc nécessaires, afin de profiter des avantages fiscaux.
Vous pouvez faire apparaître un déficit foncier quand les dépenses faites dans votre logement sont supérieures à ce qu’il vous rapporte. Ce déficit peut alors être déduit de vos revenus qui sont eux-mêmes soumis à l’impôt. Les frais de rénovation et d’entretien permettent ainsi de calculer ce déficit. Cependant, vous ne pourrez pas déduire plus de 10 700 €, mais l’excédent est reportable durant 10 ans.
Les revenus annuels par l’ensemble des membres du foyer fiscal sont plafonnés à 23 000 € par an. Ils doivent être supérieurs au montant total des autres ressources du foyer fiscal. En commençant une activité de Location Meublée Professionnelle en cours d’année, c’est un prorata qui s’applique en considérant seulement le nombre de jours où l’activité du loueur en meublé a été exercée. Vous pouvez aussi bénéficier d’un taux de TVA réduit grâce à une réduction de 5,5 % ou 10 %. Enfin, les dépenses de construction, reconstruction ou d’agrandissement ne sont pas pris en compte dans les travaux déductibles des impôts.
C’est le crédit d’impôt pour la Transition Energétique (CITE) est le plus utilisé. Il permet de financer :
Le montant du CITE est de 30 % des dépenses éligibles. En revanche, seuls les matériaux font partie de la facture : la main d’œuvre n’est pas comptabilisée. Il y a un plafond à respecter à hauteur de 8 000 € pour une personne célibataire et de 16 000 € pour un couple.
Il s’agit de travaux d’entretien courant, de rénovation, d’amélioration ou d’agrandissement de votre habitation principale. Ils ne permettent pas de bénéficier d’un avantage fiscal. Néanmoins, vous pouvez profiter d’un crédit d’impôt si vous êtes contraints d’améliorer votre logement. Cela peut être également des locaux professionnels ou commerciaux. C’est un crédit d’impôt en faveur de l’aide aux personnes. Il est destiné, principalement aux personnes handicapées et aux personnes âgées.
Vous récupérez alors un montant égal de 25 % sur les dépenses investies. Vous pouvez ainsi financer :
En tant que propriétaire, vous pouvez baisser vos revenus fonciers en profitant du fonctionnement du déficit foncier. Ce dispositif s’applique sur les charges liées aux travaux telles que les dépenses de réparation et d’entretien, mais aussi les dépenses d’amélioration.
Lorsque ces dernières sont plus élevées que les loyers perçus, vous avez un déficit foncier. Vous pouvez alors les retirer sur votre revenu global dans la limite de 10 700 €.
Les propriétaires de biens immobiliers locatifs le savent : les bénéfices de leurs activités de location nue sont fortement taxés. Il faut alors considérer certains points pour une bonne défiscalisation de travaux :