L’assurance vie reste un des placements favoris des Français. Pourtant, son taux de rendement est en baisse depuis quelques années. Les investisseurs font quand même confiance en ce produit d’épargne, car il a de nombreux avantages. Avant de souscrire à un contrat d’assurance vie, vous devez connaître certaines modalités pour placer correctement votre capital. Ainsi, avec le placement dans une assurance vie, vous pourrez bénéficier d’une épargne favorable.
L’assurance-vie vous permet de souscrire à un placement financier. Vous pouvez alors investir de l’argent afin de le transmettre à un bénéficiaire, d’anticiper la retraite ou tout simplement de développer son patrimoine. Ce produit d’épargne vous permet donc de gagner des intérêts sur son contrat selon le capital investi. Vous pouvez à tout moment faire des versements ou des retraits sur votre contrat.
Si vous décédez, le capital et les intérêts seront transmis à le (ou les) bénéficiaire(s) de son choix (enfants, conjoints, concubin, frères et sœurs, etc..) que vous aurez nommé lors de la signature du contrat.
Actuellement, l’assurance vie est appréciée comme un contrat pour placer son argent en profitant des avantages de sa fiscalité. Il convient, cependant, de faire la différence entre l’assurance décès et l’assurance vie. Dans un contrat d’assurance décès, l’assureur s’engage à verser un capital ou une rente définie aux bénéficiaires nommés par l’assuré. Il doit, néanmoins, respecter une certaine date. L’assurance décès est principalement utilisée pour aider la famille à rembourser un emprunt en cas de décès du souscripteur brutal.
Les contrats d’assurance vie, quant à eux, n’ont pas de durée légale. Vous pouvez aussi opter pour une durée viagère selon les contrats.
Vous pouvez investir dans un contrat d’assurance vie sous 3 formes :
Il n’y a pas, cependant, aucune obligation dans les versements complémentaires. Vous pouvez, si vous le voulez, verser qu’une seule prime unique, appelé versement initial.
C’est un des premiers risques lorsque vous décidez de placer votre argent dans un produit d’épargne. Pourtant, lorsque vous investissez dans des unités de compte, c’est plus intéressant. Mais à ce moment-là, votre capital n’est pas protégé. Vous pouvez tout perdre ou tout accroître. Pour préserver vos gains, vous avez la possibilité de souscrire à un contrat multisupport : fonds euro et unités de compte ensemble.
On n’y pense moins, mais le second risque est la faillite de votre propre assureur. Renseignez-vous alors sur l’expérience de l’organisme. Rassurez-vous, l’état protège, cependant ce risque-là. Votre capital est garanti jusqu’à 70 000 € en cas de faillite.
La plupart du temps, la rédaction de la clause bénéficiaire n’est pas bien faite. Si vous désignez votre conjoint(e), vous ne devez pas omettre de préciser le transfert « à tous vos héritiers ». Cela est souvent oublié, et si vous et votre époux(se) décédés sans cette précision, le contrat devient nul et ne peut pas être inclus dans l’actif successoral.
Investir dans des fonds euro est sécuritaire pour la garantie de votre capital. Cependant, son rendement est assez faible. C’est ainsi que depuis quelques années, sa rentabilité n’est plus intéressante. Il vous suffit tout de même d’investir dans des fonds euro dit de nouvelle génération. Vérifiez toujours ce que cela vous rapporte.
L’un des premiers avantages du placement dans l’assurance vie, c’est la disponibilité des fonds. Vous pouvez à tout moment faire des retraits et réaliser vos projets.
La création de contrat multisupport permet d’investir dans plusieurs supports en illimité. Vous pouvez alors garantir votre capital, grâce aux fonds euro, et développer considérablement vos gains avec les unités de compte : les fonds communs de Placement (FDP), les SCPI, Sicav, actions, etc.).
C’est bien sûr un des avantages principaux. Le placement dans l’assurance vie ne sert pas uniquement à transmettre un patrimoine, mais peut également vous apporter de l’épargne. Cela est très intéressant selon vos projets.
Dans un contrat d’assurance vie, vous avez plusieurs modes de gestion. Vous pouvez gérer seul votre investissement, mais vous pouvez également être aidé. C’est le cas de la gestion pilotée, qui permet de laisser un professionnel s’occuper de vos gains. Cela est pratique pour les UC (Unités de compte).
Que vous soyez un investisseur prudent ou dynamique, vous pourrez vous retrouver dans les différents supports de placement de l’assurance vie.
Malgré un taux de rendement en baisse, l’assurance vie permet toujours une fiscalité attrayante. De plus, si votre contrat a plus de 8 ans, vous profitez d’une très belle enveloppe.
Contrairement à d’autres produits financiers, il n’y a pas de plafond minimum sur votre contrat. Vous placez la somme que vous voulez. En revanche, vous aurez un minimum à donner en versement initial.
L’assurance vie est populaire pour cela : la transmission de son patrimoine. Un bel avantage donc, qui permet de donner aux personnes de votre choix, sans contraintes.
En tant qu’investisseur, vous avez plusieurs droits :
Toutefois, l’investisseur a également des devoirs auprès de son assureur, notamment payer des frais. Il y a 3 types de frais de contrat d’assurance vie à distinguer :
Vous pouvez retirer votre capital à tout moment et la somme que vous souhaitez. Cela s’appelle le rachat d’assurance vie. Vous serez toutefois imposés dès lors que vous récupérez partiellement ou totalement votre argent (le rachat total met fin à votre contrat).
Lors de rachat partiel, vous devez demander aux bénéficiaires de votre contrat (si l’acceptation a été faite depuis le 18 décembre 2007) son accord. Dès que le rachat est accepté, l’assureur a deux mois pour verser les fonds. Si ce délai est dépassé, les montants sont productifs d’intérêts. Vous devez ensuite déclarer fiscalement les intérêts soit sur l’impôt sur le revenu soit avec le prélèvement forfaitaire libératoire (pour des versements réalisés avant le 27 septembre 2017) ou unique (après le 27 septembre 2017).
Le placement dans une assurance vie vous offre la possibilité de programmer des rachats partiels pour, par exemple, vous constituez des revenus réguliers pour votre retraite. En général, vous devez avoir un montant minimum sur le contrat. Puis, la fréquence et le montant suivent les mêmes règles que pour le rachat partiel libre.
Vous pouvez également demander une avance. Si vous avez besoin urgemment d’argent, préférez une demande d’avance à votre assureur, par rapport au rachat partiel. En effet, cette avance ne vous sera pas taxée. Vous devez comme son nom l’indique remettre la somme plus tard, cela permet donc de continuer à développer votre capital.