Les marchés financiers ont subi de plein fouet la crise de l’épidémie du coronavirus. On parle d’ores et déjà d’une récession économique à venir. Toutefois, son importance reste encore à mesurer. En attendant, sur le marché de l’immobilier, c’est l’inquiétude. Entre les investissements locatifs et les placements pierre papier, de nombreux épargnants se demandent ce que réserve l’avenir. Quel impact aura la crise économique sur les investissements immobiliers ?
Le prix de l’immobilier réévalué ?
L’économie mondiale au ralenti
Le Covid-19 a eu un réel impact sur l’économie mondiale. En effet, les marchés financiers ont connu une baisse historique, plongeant le monde dans une crise économique unique. Les banques centrales ont, toutefois, réagit rapidement. Plusieurs mesures exceptionnelles ont été mises en place, permettant de redresser l’économie. Cela a été le cas ainsi en France. Cependant, certaines entreprises ne seront pas épargnées par la crise. L’impact sur les investissements immobiliers est vivement surveillé, car ce marché est très apprécié par les Français, entre des placements intéressants et des dispositifs à la fiscalité avantageuse.
La diminution des prix de l’immobilier
La baisse des prix de l’immobilier est attendue. Il s’agit donc d’une estimation sur la bulle immobilière actuelle. En effet, dans certaines régions, ils risquent d’avoir plus d’offres que demandes, ce qui produira une chute des prix inévitables. Cela pourra se produire en Île-de-France, notamment, où l’épidémie du coronavirus a été forte. La correction des prix pourrait être de – 20 %. Toutefois, si la crise sanitaire ralentit, la baisse des prix de l’immobilier ne sera pas si forte que cela : des prévisions à confirmer en septembre.
Le risque des loyers impayés ?
Immobiliers locatifs menacés en 2020
Lors d’un investissement immobilier locatif, le risque d’un non-paiement des loyers est à prendre en compte. Pendant la crise, le gouvernement a suspendu le paiement des loyers pour les entreprises. Un risque amoindri pour tous les investissements immobiliers de type SCPI (Société Civile de Placement Immobilière). Néanmoins, du côté des particuliers, aucune mesure n’a été prise. Certains locataires ont pu alors avoir des difficultés à payer leur loyer. En tant que propriétaire-bailleur, certaines solutions existent. Vous pouvez, par exemple, demander à votre assureur d’activer les garanties en cas de loyers impayés. En contrepartie, un délai de carence sur plusieurs mois est appliqué.
Une baisse des loyers
Le marché immobilier va devoir s’adapter à cette crise majeure et notamment à la baisse du pouvoir d’achat des locataires. Ainsi, il n’est pas exclu qu’une baisse de loyers soit mise en place. En effet, la plupart des ménages sont impactés par la crise. Les revenus modestes ont un loyer qui représente une part importante sur leur budget. Certains peuvent être aidés par les banques, mais d’autres pourraient être en difficulté. Le propriétaire-bailleur devra également s’adapter à cette situation. Il reste à attendre d’éventuelles mesures par le gouvernement pour soutenir l’investissement immobilier locatif.
Le placement immobilier, une valeur refuge ?
La non-liquidité des parts de SCPI
Les investisseurs dans le placement de la pierre papier sont en peine également. Ils peuvent vouloir céder leurs parts de SCPI, par exemple, avant que certaines ne perdent trop de valeur. Cependant, comme pour l’immobilier direct, pour vendre des parts, il faut trouver un acheteur. Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les placements immobiliers sont plus protégés. Le souscripteur peut demander le rachat partiel de ses actifs. Pour les SCPI, dans tous cas, la crise économique aura quelques conséquences : la baisse des rendements, et donc de votre dividende mensuel et la diminution de la valeur des immeubles qui résulte une chute du prix de la part.
Les investissements immobiliers préservés
Pourtant, la crise devrait être plus douce sur les placements immobiliers. Comme c’est un investissement sur le long terme, cela protège votre patrimoine. En effet, les marchés financiers restent, eux, plus volatiles que les marchés immobiliers. Les investissements dans l’immobilier sont plus stables au fil des années. De plus, la crise économique ne devrait pas durer et ainsi vos placements pierre papier seront très peu impactés.
